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Le camp Comblay



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​il existe un paradis quelque part...

Rencontre du 3ième type... d'insecte piqueur

29/11/2015

 
5 juillet 2005

La levée du corps fût pénible. Tous sont très fatigués et personne n'a le goût de partir.

Adèle est couverte de piqûres de brûlots et moi aussi. On avait mis des draps dans les fenêtres pour cacher le soleil, hier en fin de journée et on les a laissés là, en soirée. Cette nuit, moi et Adèle étions réveillées et jasions sur le divan. Afin de nous réchauffer, nous avons enlevé les draps des fenêtres pour nous en recouvrir. Nous ne le savions pas mais, ces derniers étaient pleins de ces montrueux insectes, réfugiés dans les fenêtres.

Quand on voit toutes ces marques bien rondes, rouges et blanches et qui ne font pas mal du tout, on trouve ça bien drôle. Ce le sera beaucoup moins dans quelques heures...

Les mouches noires, il n'y a rien là mais les brûlots, quelle horreur!!!

Dans la voiture, sur le chemin du retour, je sens la chaleur à travers mes jeans! À l'arrivée, je jette mon pantalon par terre, j'ai les jambes en feu! Au figuré, bien sûr:)

J'en aurai pour 48 heures à ne pas m'endurer. Je n'ai jamais connu une telle sensation. Ça brûle comme du feu. Il faut dire que je suis couverte, des pieds jusqu'au cou...

Je me couvre de compresses d'eau froide et Chlor-tripolon pour le dodo...

On a au moins appris quelque chose : il ne faut pas allumer de lampe à l'huile, le soir, à l'intérieur, fin juin- début juillet. Les brûlots sont si petits qu'ils passent à travers les moustiquaires! On apprend toujours... de la manière dure parfois:)

UN OURS TABARNOUCHE !

22/11/2015

 
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De retour chez Guildo, les enfants, Adèle et moi sommes tous assis sur la galerie, lorsque 'Adèle s’écrie : « UN OURS TABARNOUCHE! » 

D’un seul coup, nous voilà, les 9, à l’intérieur… 

Ce visiteur se promène autour bien tranquillement. 

Il est là, devant la fenêtre de la cuisine, il cherche partout. 

Il n’a peur de rien, ni de nos voix ni de nos cris, ni de nos sifflets. 

Je crie, il recule d'un pas. Il avance et je recule d'un pas. Je joue à qui aura le plus peur avec un ours!

J'essaie de le lui faire peur, de toutes les façons qui me passent par la tête. Le loquet de la porte du garage le fait décamper mais pas pour longtemps. Le revoilà. 

Plus question de retourner se baigner ! Nous sommes confinés au balcon. Il fait très chaud mais heureusement une petit brise fait partir les mouches noires mais pas les ours noirs. Notre ami est de retour, à quelques pieds de l’escalier. Il cherche sûrement de la nourriture.

Il fait le tour du camp. Il va dans la fenêtre de la chambre, je lui crie l'alphabet par la tête... c'est tout ce qui m'est venu à l'esprit :) Il se sauve... et il revient, devant, près de la galerie.

Cette fois, je réussis à le faire décamper, en frappant avec un morceau de métal sur le toit de tôle du garage. Malgré cela, il revient quelques minutes plus tard, pour se coucher dans l’herbe, près du chalet. Il reste là, à attendre et à nous observer. Tout d'un coup, il se lèeve et revient fouiller sous la galerie. Il est vraiment sans peur...

Le bruit du 4 roues des gars qui reviennent le fait retourner dans la forêt. 

En écoutant le rapport de la visite de notre ami l’ours, Pierre s’enflamme. On ne peut pas le laisser faire. Un ours qui va et vient autour et qui n’a pas peur des hommes, peut devenir dangereux. De plus, avec 7 enfants entre 4 et 12 ans, nous ne pouvons pas prendre de chance. Un seul coup de patte, au détour d'un mur, pourrait blesser gravement un de nos petits. 

Adèle et moi sommes convaincues du retour imminent de l'ours. Effectivement, sur la galerie, on entend les enfants crier : « Il est là ! »

Il est devant le chalet, près de la galerie, le nez dessus en fait. Il repart sur le côté du chalet et retourne se mettre la face dans la fenêtre de la chambre. Pierre le vise. Ce sera malheureusement sa dernière vision d’un être humain. Cela aura été toute une expérience qui nous laisse toutefois, avec une certaine appréhension pour nos prochaines balades extérieures. C’est évident que nous savions qu’il y avait des ours mais nous croyions qu’ils étaient plus peureux.

Visite du Périni en soirée.  À sa visite, Anne-Marie devient frustrée et se met à pleurer de rage de l’avoir perdu. « Tu verras ma chouette, nous aurons bientôt un chalet à nous et à la mesure de ton bonheur ! Il faut juste un peu de patience. »

La peur de ma vie...

15/11/2015

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​24 juin 2005 ( extrait tiré du livre de Guildo, écrit par Amélie ) 

19h30, arrivée aux 3 chalets. Le Suburban réussit à se rendre au point de rendez-vous; la minivan, elle, ne passe pas. On la laisse aux 3 chalets et papa revient nous chercher en 4 roues. 

20h, retour au Suburban. On charge la remorque mais, un demi kilomètre, après le départ, la remorque a une crevaison. On regonfle (Note de l'auteur : on souffle le pneu, avec un produit qui scelle par l'intérieur) et on repart. 

21h15, à la jonction du Québecair, on reste encore coincé dans la grosse côte à bagages. Après une heure de travail, on réussit à rebrousser chemin. On passe par le chemin d’en haut mais on fait d'abord un détour, pour aller chercher de l’essence à la butte. 

Maman : malgré le magnifique camp qui nous accueille, sur la butte, je suis plutôt froide, trop fatiguée du voyage, inquiète du trajet qu’il nous reste à faire. Jai hâte à demain. 

23h30, arrivée chez Guildo, après 16h de route et de 4 roues. 

25 Juin 2005  ( extrait tiré du livre de Guildo, écrit par Amélie ) 
Soleil, 20 degrés C.


7h30, les hommes se lèvent et vont couper du bois, pour faire un pont. Ils sont revenus pour diner. 

Après le déjeuner, nous partons vers le camion, pour aller chercher les matériaux ( styromousse, fenêtres… ) laissés sur la route, hier soir. Nous nous rendons au chalet et déchargeons les matériaux. 

15h21 on va à la pêche. Résultat : Guildo, Alexandre, Amélie : 36  et Pierre, Marie, Anne-Marie : 8 

On va chercher de l’eau au Périni, le chalet que l'on avait acheté, car ils ont un puits.

26 juin 2005
Soleil, 23 degrés C. Averses passagères 

Ce matin, Guildo et Pierre partent finir le pont à 6h45. Nous les rejoignons à 9h30. Les mouches noires aussi sont au rendez-vous. Nous travaillons sur le chalet.

Guildo et Alexandre sont partis chercher des fenêtres à la minivan. 2 heures plus tard, ils sont de retour. 

Après le diner, Pierre et Guildo repartent travailler et terminer le pont. 

Les filles retournent chercher ce qui restent au Suburban. 
​
Il pleut et il pleut encore. 

Nous revenons au chalet avec Guildo. Après le somme de ce dernier, nous cordons du bois pendant une heure. 

Par la suite, Guildo nous donne un cours de conduite sur le Rhino. 

On se paie une petite baignade, pour se laver. 

Demain Guildo part et Adèle et Gilles viennent nous rejoindre. Merci encore Guildo. 

Maman : Guildo ramènent les enfants avec lui, Pierre et moi travaillons sur le camp. On continue les murs des ailettes et l’isolation du plancher. On termine notre journée de travail en allant nous laver dans le ruisseau. L’eau est très froide mais ça fait du bien. Les mouches noires ne nous laissent pas de répit. 

27 Juin 2005  ( extrait tiré du livre de Guildo, écrit par Amélie ) 
Soleil, 27 degrés C. 


Ce matin, Guildo part à 5h. 

Nous partons au chalet à 7h30, pour y continuer la construction. 

Transport de l’OSB jusqu’au chalet. 

Collation à 10h. 

Au diner, nous prenons nos messages, sur le téléphone satellite, et avons la confirmation que la famille Dufour/Pagé est en route. Elle est partie de Baie-Comeau à 12h30. 

À 14h15, nous partons à leur rencontre, pour les ramener. 

15h15, nous les rejoignons sur le col. 

Nous passons par le chalet des Comblay, pour leur montrer le travail accompli. 

Le Suburban réussit à se rendre jusque chez Guildo et ce sans encombre. 

Coucher 21h. 

28 Juin 2005
Soleil, 30 degrés C. Orages en soirée. 


Pierre et Gilles partent travailler sur le camp. Finitions sur le mur de l’ailette de la salle de bain. Finition de l’isolation du plancher, du 24 par 24. Retour 18h30 . 

Pendant ce temps, les enfants, Adèle et moi, restons chez Guildo. 

Nous allons en bas, près du lac, dans la descente de bateau et nettoyons les roches, pour nous faire une petite plage. Retour au chalet pour enfiler les maillots. Nous retournons nous baigner. Tous sont à l'eau et y nagent sauf moi, trop ‘’ moumoune’’ car l’eau est vraiment, très froide. 

De retour chez Guildo, les enfants, Adèle et moi sommes tous assis sur la galerie, lorsqu'Adèle s’écrie : « UN OURS TABARNOUCHE! » 

D’un seul coup, nous voilà, les 9, à l’intérieur… 

Oh mon dieu, qu'allons-nous faire?

Et bien, comme le disait si bien feu le Capitaine Bonhomme :

« C’est ce que nous saurons peut-être la prochaine fois !!! »

À la semaine prochaine:)
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Peu de mots...

8/11/2015

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​Pierre a établi, sur papier et sur Autocad, tous les plans pour ériger le bâtiment principal, depuis plusieurs semaines. C'est maintenant qu'il pourra aller les mettre en pratique et voir monter ce projet auquel nous tenons tant.

Rien n'a été noté, dans le journal de Guildo, Pierre en retrace les grandes lignes, un peu plus tard lors de la création de notre propre journal..
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​26 mai 2005 au 7 juin 2005

Jean Dansereau, Roger Labadie et son fils Julien, Daniel Galipeau et Pierre Lachance m'accompagnent (Pierre) pour participer à la construction de notre camp.

Québec- Baie-Comeau avec le camion de Guildo, le Suburban et deux remorques.

9 juin 2005 au 13 juin 2005

Jean Dansereau, Sébastien Bélanger, Guildo Bérubé et moi (Pierre).
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 Notes de Pierre :


Dans la boue jusqu'aux essieux, c'est notre plus grand problème, pour le transport. 

Daniel et Jean font le transport de la tôle.

Pour la construction, température très chaude pour les 6 premiers jours. Ensuite, 3 jours de pluie.



​La construction va bien, nous avons le matériel et les outils nécessaires.

Au chalet de Guildo, notre sommeil est affecté par 7 porc-épics qui devront malheureusement être déplacés... 

Même si la tôle n'est pas posée, Roger et Julien décident de partir. Jean reste avec moi. 

Nous allons reconduire les gars à Baie-Comeau et y passons la nuit. Le matin, retour dans le bois.

Guildo et Sébastien nous​ rejoignent pour faire le toit en tôle.

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​Durant ces 3 jours, la tôle est posée, avec le « flashing ».

Nous trouvons un peu de temps pour la pêche au Québécair.

De rien à la tôle sur le toit, en 20 jours, la construction a été rapide.

La boue sur le chemin d'entrée nous a coûté 6 jours/homme. Mais la belle température nous a permis de progresser rapidement.

De retour à la maison avec Jean(Québec), les enfants sont impressionnés par une barbe de 21 jours:

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Ça y est, la construction commence !

1/11/2015

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Le projet du camp va bon train et les matériaux sont en grande partie arrivés sur la butte. 

La construction peut commencer.

Les prochains 2 mois verront Pierre et des amis se rendre sur le site pour débuter le chantier.

Il faut préparer le chemin pour se rendre, sur la butte, à l'endroit où sera érigé le camp. 

Le terrain doit aussi être prêt à recevoir un bâtiment.

Aussitôt que la neige est fondue presque partout et que la terre est assez dure pour que des voitures puissent passer, Pierre prend la route avec ses amis pour entamer le processus.

____________________

Voyages de Pierre, tirés du livre de Guildo
(Note de Marie: les textes sont très concis, je suppose que le travail de construction était trop éreintant pour écrire davantage.)


12 mai 2005, Nuageux, venteux, -5 degrés Celsius

Pierre, Guildo et Guy montent pour travailler sur les fondations du camp des Comblay. Obligé de laisser le tracteur au km 20, car le chemin est trop mou et ça n'avance plus.

13 mai 2005, Ensoleillé, -2 degrés C

Chercher tracteur et remorque, 6h du matin. Tout était gelé, cela a très bien été.

Bricoler sur le terrain à Pierre avec le tracteur. Guy fait de la scie à chaînes.

Retour au chalet, 6h le soir. 

Guy prépare le spaghetti et une tarte au sucre, très bon.

Pierre est fatigué et se couche de bonne heure.

14 mai 2005, Ensoleillé, -12 degrés C

Travail au chalet de Pierre, chemin, « calvet », préparation des fondations du chalet.

15 mai 2005, Nuageux, 5 degrés C

Guy et Pierre font les 12 blocs des bases du chalet. Guildo fait le transport du bois.

Crevaison sur le tracteur.

16 mai 2005, Nuageux

Départ pour Québec.

Merci à Guy et Guildo, pour leur aide.

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    Auteure
    Marie Comblay

    L'expérience d'une vie, la construction d'un camp, à des centaines de kilomètres de la civilisation, par notre famille et quelques amis.

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