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​dans mon monde 

Un voyage mémorable

11/9/2018

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La décision
 
Comme à tous les ans, Pierre invite Marie à participer à la convention des marchands de bois qui, cette année, 2001, aura lieu en Louisiane, aux Etats-Unis.  Un rêve, elle qui a toujours voulu visiter ce coin de pays.  Ses nombreuses lectures sur cet état, le Mississipi, la Nouvelle-Orléans et ses bateaux à roues lui ont laissé la tête pleine de souvenirs.  En effet, sa jeunesse a été peuplée des personnages des bandes dessinées de Lucky Luke !
 
Malgré cela, il lui est très difficile de tout quitter pour partir en voyage.  C’est certain qu’elle a le goût d’être seule avec son mari, qui ne voudrait pas d’un voyage en amoureux? Toutefois, certains points l’empêchent de se laisser aller.  D’abord, elle ne peut se résoudre à laisser ses enfants. Qu’ils ne puissent pas participer à ce voyage lui semble inconcevable.  Il est tellement évident pour elle tout ce que ce voyage pourrait leur apporter sur le plan pédagogique mais il y a autre chose...  Sa plus grande crainte, sa peur de tous les instants, celle qu’il lui arrive quelque chose et que les enfants se retrouvent seuls.  C’est si fort qu’elle ne peut empêcher les larmes de couler, aussitôt le sujet abordé.  Oui, ils auraient de la peine et s’en sortiraient, d’autres ont déjà vécu de telles expériences et vivent une vie harmonieuse aujourd`hui.  Mais elle ne veut pas que ses enfants vivent une telle expérience à un si jeune âge.  Ces pensées, si tristes soient-elles, elle ne peut les raconter à personne.  Qui pourrait comprendre de tels propos? 

Après plusieurs jours à se convaincre de mettre de côté cette folie, Marie prend la décision de foncer sans penser, tous lui ayant vanté les mérites d’un tel voyage.  De plus, elle a bien besoin de repos et avec son homme en plus.
 
Dimanche, jour de départ
 
La préparation est mouvementée.  Il y a les bagages, tout prévoir et ce pour tout le monde, papa, maman, les trois enfants.  Il faut de plus tout préparer avec deux jours d’avance, car Marie doit passer la journée à Montréal avec Alexandre, pour un tournage de celui-ci, et ce, la veille du départ pour la Louisiane. Marie et son fils couchent donc à Montréal, le samedi soir, et Pierre, demeuré chez lui, va reconduire ses filles chez leur gardienne respective le dimanche.  Par la suite, Marie le rejoint dans l’après-midi chez la gardienne d’Amélie et Anne-Marie, après avoir laissé Alexandre sous la surveillance de sa gardienne à lui bien sûr ! Toute une chorégraphie !
 
L’avion
 
L’aéroport, les billets, les bagages, l’embarquement, le temps de le dire et les voilà dans l’avion.  Le calme après tant de brouhaha.  Les voilà partis!  Ils ont faim, vivement le souper.  Malheureusement, ce vol est trop court, alors on leur offre des peanuts.  Ils se reprendront sur le prochain avion.  Malheureusement, ce vol est trop tard, alors on leur offre...des peanuts.  Ils se reprendront à l’arrivée.  Malheureusement, ils arrivent après minuit, les restaurants sont fermés.  Ils s’en passeront!

Bienvenue en Louisiane
 
Après une nuit de sommeil bien apprécié, Marie se réveille et ne pense qu’à une chose...manger.  Plus vite Pierre! elle n’en peut plus.  Juste le temps de prendre son sac à main et à la bouffe!  Son sac à main, où est-il justement?  Pierre?  As-tu fermé le sac à dos de Marie dans l’avion hier?  Est-il tombé dans le porte-bagages?  Quelqu’un l’a-t-il pris?  Flûte, il faut se rendre à l’évidence, Marie vient de perdre son sac à main entre Montréal et la Louisiane.  Vont-ils remettre le petit déjeuner à plus tard?  Oh que non, leurs estomacs ne leur pardonneraient pas.
 
Ils se dirigent donc au restaurant de l’hôtel et engouffrent croissants et café, car le déjeuner n’est servi que pour les 10 prochaines minutes.  Ce restaurant demeurera important dans la vie de Pierre, car il y verra pour la première fois de sa vie, une vraie coquerelle !  Voyage mémorable!
 
Retour à l’aéroport, plus vite que nos deux voyageurs ne l’auraient cru, information, questions, personne ne peut dire si un sac a été rapporté, il faut attendre : “Don’t call us, we’ll call you and thank you...”
 
Marie se sent bien triste, ces vacances ont une drôle de saveur.  Pour lui remettre du rouge aux joues, son mari lui loue une voiture décapotable!  Allez, on sourit et on recommence.  Mais avant, annulons permis, carte de guichet, carte de crédit et compagnie.
 
Décapotable, soleil et Mississipi viennent à bout de la “déprimette” de Marie qui reprend goût à la visite.  Pour mettre la cerise sur le sundae, Pierre lui offre souper et coucher dans une magnifique plantation du genre “Autant en emporte le vent”.  Une maison remplie d’odeurs du passé, ce qu’affectionne particulièrement Marie. Une chambre, qu’il faudra quitter tôt le matin car elle fait partie de la visite de la plantation. Un lit, duquel il vaut mieux ne pas tomber, puisqu’il faut y grimper avec un petit banc de 2 marches... Un sherry, gracieusement offert par la maison, que l’on peut savourer.  Un mari, sur lequel on peut s’assoupir.  Un souper aux couleurs de la Louisiane, que l’on peut découvrir.  Une baignade au clair de lune et une bonne nuit de sommeil qui efface tous les fantômes des mauvais souvenirs! Elle est pas belle la vie?
 
Bon séjour aux Etats-Unis
 
Réveil aussi doux que le coucher!  Le soleil brille, il fait chaud, la vie est si belle.  Lever, douche et petit déjeuner à la saveur de ceux servis aux travailleurs des champs du Québec, qui n’a donc de petit que le nom! 
 
Ce matin, nos deux voyageurs se présentent à la porte de “leur” plantation afin de pouvoir la visiter.  Il est 9h.  Ils sont deux, ils sont seuls mais ils sont heureux.  On les accueille avec un air curieux.  Ils entrent mais l’ambiance n’est pas au rendez-vous. Les employés parlent tout bas dans leur coin et viennent à peine les voir, aucun sourire voire même des regards hagards.
 
« Bonjour, avez-vous écouté les nouvelles ce matin?  -Non, car la télévision était dans le fond du placard.  Qu’y-a-t-il ?   - Deux avions ont frappé les tours jumelles à New-York !!!”  Il est 10h là-bas.
 
Quand une visite commence comme cela, quand la vie doit continuer, plus rien n’a de goût. 
 
Toute la visite se poursuit, dans un professionnalisme teinté de tristesse, entrecoupé de commentaires rapportés par d’autres employés de la maison; “Une tour s’est effondrée!” puis plus tard: “L’autre tour, aussi!”  Et encore: “Notre pays est en guerre, nous sommes en guerre!”  Qui rêve d’aller en voyage dans un pays en guerre? 
 
Après la visite, qui demeurera à jamais assombrie par des images atroces, il leur faut aller rapporter la voiture de location comme prévu et s’en aller à leur congrès.
 
Qui pouvait prévoir la suite?  Prévoir que dans quelques heures : le congrès sera annulé, les services aériens seront complètement paralysés, plus une seule voiture de location ne sera disponible à New-Orleans, le service ferroviaire sera arrêté tout comme les autobus et que tout ce qui restera, à Pierre et Marie, sera une navette en direction de leur hôtel. Marie veut revenir chez elle.  Elle veut retrouver ses enfants qu’elle a semé chez ses amies mais ce ne sera pas pour tout de suite, ils sont là pour une semaine. Non, personne n’aurait pu prévoir l’ampleur de cet attentat terroriste.
 
Le service de navette les dépose à la porte, en demandant: “Premier séjour?  Alors, devant vous, le Mississipi, à gauche le quartier Français, la rue du Jazz est derrière vous. De ce côté vous ne pouvez pas aller pour l’instant.  -Pourquoi?   -C’est le World Trade Center de New-Orleans et tout est barricadé.”  L’hôtel est à la même hauteur que le WTC, Marie en a des frissons.
 
La réception leur remet la clé de leur chambre, au 24ième étage. Marie en pleurerait. Dès leur arrivée dans leur chambre, la lumière du téléphone clignote, leur signalant un message : le congrès est annulé ! Non, on ne peut jamais tout prévoir sinon ils auraient gardé leur voiture car ils sont maintenant prisonniers de l’endroit.
 
Marie et Pierre se forcent à se soustraire aux images qui les hypnotisent et les gardent accrochés à leur téléviseur.  Ils se forcent à descendre visiter cette ville qu’ils voulaient tant voir même si le goût n’y est plus. Tout a une couleur de gris et une odeur de tristesse infinie. 
 
La vie continue.  Ils réservent un souper-croisière sur un bateau à roues.  La vie continue.  Marie se trouve effrayante de visiter pendant que des milliers de personnes sont sous les décombres du WTC.  Le bateau est plein. Les gens mangent, boivent, rient.  La vie continue.  Les voisins de table de Marie et Pierre téléphonent à New-York, pour prendre des nouvelles de leurs amis. Venus se marier à New-Orleans avant-hier, ils sont en voyage de noces.  La vie continue.  Marie et Pierre repartent avec une photo-souvenir; ils étaient sur le Queen Creole le 11 septembre 2001.  La vie continue.
 
C’est parce que la vie doit continuer et que l’on ne peut pas tout prévoir que Marie et Pierre terminent leur voyage.  Ils ne peuvent de toutes façons plus partir, puisqu’aucun moyen de transport n’est disponible pour le moment. 
 
Puisque le goût n’y est plus, ils repartent dans un hôtel près de l’aéroport.  Le reste du voyage ne sera pas digne d’un voyage en Louisiane mais aidera à faire accepter que la vie continue.  C’est ainsi qu’il se goinfrent de sushi dans un buffet japonais à volonté et qu’ils s’envoient Planet of the apes et Jurassik Park III un à la suite de l’autre, Ils arpentent les corridors des centres d’achats, où dans chaque boutique trône un téléviseur, allumé sur CNN, leur crachant à la figure des images de film d’horreur qui pourtant n’appartiennent pas à aucun film d’Hollywood.
 
Faire passer le temps, quand vous êtes loin de chez vous, loin de ceux que vous aimez, avec au cœur la peur et la tristesse est difficile.  Toutefois, ce que Pierre et Marie expérimentent n’est rien à comparer avec ce que vivent des dizaines de milliers de gens de New-York pour qui la vie continue même si celles des gens qu’ils aiment se soient arrêtées.
 
Retour à la maison
 
Le suspense quant à leur retour dure jusqu’à la dernière minute.  Le matin du départ de la Louisiane, Pierre et Marie ne peuvent pas prendre le vol qui leur est assigné, car ils manqueraient leur correspondance pour Montréal.  Ils sont chanceux malgré tout puisqu’on leur assigne deux autres vols le même jour.  Marie ne se tient plus de joie, elle va retrouver ses enfants, son monde, sa vie.
 
Premier vol du matin, quel bel avion, tout neuf, tout propre.  “Quelle sorte d’avion Pierre?  -Un MD757...  (Avions qui ont été détournés le 11 septembre)”
 
Un ange passe.  Les larmes coulent.
 
À bord, on appelle: “Les passagers W, X, Y et Z sont priés de se présenter à l’agent de bord.”  Silence dans l’avion.  Plus tard, l’agent de bord circule dans l’allée pour rassurer les passagers et les informer que tout est rentré dans l’ordre, que c’était leur erreur.  
 
Le vol se passe sans encombre et en plus on leur sert un petit-déjeuner sur l’avion, il est juste assez tôt...
 
Deuxième vol, après un retard qui a bien failli devenir une annulation, ils sont partis.  L’atterrissage, qui selon Pierre est tout à fait normal, est un véritable calvaire pour Marie.  Les quelques minutes que durent cet atterrissage lui semblent des heures.  Les mains crispés sur les appuie-bras et le souffle court, c’est en larmes qu’elle se dirige vers les toilettes à l’arrière de l’avion, lorsque l’avion s’arrête.  “Ne vous inquiétez pas madame, la moindre turbulence sur l’avion provoque de grandes émotions chez beaucoup de passagers” lui dit l’agent de bord à sa sortie.  “Je n’en doute pas, n’allez pas croire que je réagis comme cela à tous les atterrissages!”
 
Arrivée, Marie est calme, détendue, sereine, elle s’asseoit derrière dans le véhicule qui la ramène vers ses enfants.  Elle laisse Pierre faire la conversation à leur chauffeur.  Elle se détend et savoure chaque seconde.  Ce soir, elle devait coucher à Montréal avec Alexandre car ce dernier travaille demain, mais elle préfère se rendre chez elle avec tout son petit monde dans ses affaires à elle. 
 
Ce voyage si convoité, si vanté par tous lui aura fait vivre bien des émotions à Marie.  Il lui aura fait comprendre que l’on ne peut jamais tout prévoir et que l’on doit donc se fier à son destin.  Mais il lui aura aussi montrer combien la vie est fragile et que, même si la vie doit continuer, elle doit surtout être appréciée à chaque jour, à chaque minute, à chaque seconde...
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De la visite surprise, tirée d'une histoire vraie

7/9/2018

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An english version follow
 
Ohhhh! Un grand cri sortit de ma gorge et je lui claquai la porte au nez!

Que faisait-elle là? Je ne m’attendais tellement pas à la voir aujourd’hui. Nos rencontres étaient ponctuelles mais quand même. Je n’imaginais pas la voir se présenter ainsi devant moi, sans avertissement et sans invitation.

J’aurais pourtant dû y penser. Elle m’avait quand même fait signe hier. Ma grande naïveté me surprendrait toujours.

Je n’osais pas ouvrir la porte de nouveau. Elle n’était pas effrayante mais elle savait réveiller en moi cette peur d’enfant.
Il fallait pourtant que je lui ouvre. Je ne pouvais pas la laisser là. Elle avait cherché refuge chez nous, il y avait une raison. Si je la laissais là toute seule, elle dépérirait. Je ne pouvais pas lui faire ça. On avait nos différends mais je n’étais pas aussi cruelle.

S’était-elle enfuie en m’entendant? Ma surprise avait-elle été commune, je n’avais pas eu le temps de voir. Lui avais-je fait peur aussi.

Je réouvris la porte, elle était toujours là. Elle m’attendait.

Elle était si menue et si mignonne. Chaque fois que je la voyais, c’était la même chose, je me laissais attendrir avec ses petits yeux et son petit nez retroussé.

Elle m’observait sans bouger, sans dire un mot. Elle attendait que je parle mais je ne savais quoi lui dire. On se regardait de la même façon. Que fais-tu là? Me laisseras-tu entrer?

J’attendais qu’elle entre mais elle ne bougeait toujours pas. On ne s’était pas vu depuis des mois, c’est vrai, c’était peut-être la raison de cette gêne.

J’appelai mon chum, lui peut-être saurait quoi lui dire ou quoi faire. Il la regarda, elle ne bougea pas.
Nous attendîmes tous les 3 que quelqu’un se décide à réagir. C’est elle qui finalement recula. Elle se retourna comme si elle voulait repartir. On voyait qu’elle voulait entrer et qu'elle cherchait une façon de passer devant nous.  Elle tourna sur elle-même et se déroba à notre vue.

Elle ne pouvait pas aller bien loin, c’était la seule voie d’accès à notre cuisine. Et pourtant, elle cherchait, sans un regard pour nous, sans un mot.

Comment lui expliquer qu’elle pouvait nous faire confiance, que nous ne lui ferions pas mal malgré mon cri de malade. On lui parla doucement, l’invitant à entrer.

Puis, doucement, Pierre avança la main vers elle. Il l’aida à franchir la porte de l’armoire de cuisine et la fit tomber dans le chaudron.

Nous sortîmes alors dehors et après avoir retourné délicatement cette trappe improvisée, notre mignonne petite amie souris s’en retourna dans la forêt.
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A surprise visit, from a true story
 
Ohhhh! A loud cry came out of my throat! I slammed the door in my face!

What was she doing there? I did not expect so much to see her today. Our meetings were punctual but still. I did not imagine to see her appear before me in this way, without warning, without invitation.
I should have thought about it. She had still signaled me yesterday. My great naivety would always surprise me.

I did not dare to open the door again. She was not scary, but she knew how to awaken in me the fear of a child. But I had to do it. I could not leave her there. She had sought refuge with us, there was a reason. If I left her there alone, she would be wasting away. I could not do that to her. We had our differences but I was not so cruel.

Had she run away when she heard me? My surprise had been common, I had not had time to see. I scared her too.

I reopened the door, she was still there. She was waiting for me.

She was so petite and so cute. Every time I saw her, it was the same thing, I let myself be moved with her little eyes and her little turned-up nose.

She watched me without moving, without saying a word. She was waiting for me to speak. I did not know what to say to her. We looked at each other in the same way. What are you doing here? Will you let me come?

I was waiting for her to come in but she was still not moving.

We had not seen each other for months, it's true, maybe that was the reason for this embarrassment.
I called my boyfriend, he might know what to tell her or what to do. He looked at her, she did not move.
We all waited until someone decided to react.

She finally pulled back. She turned as if she wanted to leave but we could see that she wanted to enter. She was just looking for a way to pass us. She turned on herself and escaped our sight. She could not get far, it was the only way to our kitchen. And yet, she searched without a look for us without a word.

How to explain to her that she could trust us, that we would not hurt her despite my screaming sick.

My boyfriend was spoken softly, inviting her to enter. Then, slowly, he put his hand towards her. He helped her through the kitchen cabinet door and into the cauldron.
​
We went out then and after having gently returned this improvised hatch, our cute mouse friend returned to the forest.
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Lettre à l'auteure

13/4/2018

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​Bonjour Mme Dupuy


Il y a quelques jours, ma sœur me faisait découvrir votre livre : Le scandale des eaux troubles. J’ai lu votre série sur Val Jalbert alors elle se disait que j’aimerais aussi celui-ci. Lorsqu'elle m’apprit que l’histoire se déroulait à St-Prime, je fus emballée.

J’ai terminé la lecture du Tome 1 et je suis séduite mais, tellement plus encore.
Savez-vous chère madame Dupuy, que nous sommes descendants, moi et ma soeur, de Georges Laberge et Séraphine Potvin, ceux-là même qui ont donné leurs noms à ces rues de votre beau roman. Ils sont nos arrières grands-parents maternels.

En effet, en 1871, à St-Prime (pas encore nommé à l’époque) Georges construisait son premier camp de bois rond sur sa nouvelle parcelle de terre et termina sa maison en 1872. Celle-ci, toujours debout, se trouvait sur la future rue Potvin. Il y éleva ses 10 enfants avec son épouse.

Plus tard, lui et Séraphine léguèrent leur demeure à leur fils, Thomas-Louis, mon grand-père. Ce dernier se maria en 1904. Son épouse Marie, dont je porte le nom, mit au monde entre 1905 et 1931, ses 13 enfants dont ma mère, la dernière.  Mes arrières grand-parents vécurent avec eux jusqu’à leur mort respective. Ce sont mes 2 tantes, « vieilles filles » qui héritèrent de la maison et qui y terminèrent leurs vies, sur le coin de la rue Potvin et du chemin principal, entre ce dernier et la rue Laberge.

J’ai passé toute ma jeunesse, dans les années 60 à 80, à St-Prime, sur les rues Potvin et Laberge.

Alors, vous comprenez qu’en lisant votre histoire, j’ai été très touchée. Ma marraine Blanche Laberge était de l’âge d’Emma alors il fut facile pour moi d’imaginer sa peine de perdre une amie. Je lui ai même permis d’assister à ses funérailles, dans cette église et ce cimetière que je connais si bien pour y être allée moi-même bien souvent. Ma dernière visite dans ce beau village remonte à 2001, afin d’y enterrer ma dernière tante, Anne-Marie, prénom que j’ai donné à ma cadette. C’était pratiquement ma deuxième mère.

Pourtant, grâce à vous, chère madame, je suis retournée à St-Prime. J’ai marché, aux côtés de Jacinthe et sa famille, dans ces rues où je suis si souvent allé. Ce fût un réel bonheur. Je me languis de commencer le second tome pour y retourner.
En terminant, j’aimerais vous dire que vous avez rallumé en moi, cette petite flamme de l’écriture qui vacillait. En effet, travaillant sur ma généalogie depuis des années et plus sérieusement depuis 2 ans, je ne savais pas où je me dirigeais.

Votre livre m’a ouvert les yeux et le cœur.


Tout au long de ma lecture, c’est comme si tous mes ancêtres avaient travaillé de pair pour me demander de raconter LEUR histoire ! L’histoire de ma famille et de ces valeureuses personnes qui ont colonisé cette partie de la région.

Je ne pourrai jamais vous remercier assez, vous et Jacinthe, de m’avoir donné cet élan qui me manquait.

Je vous embrasse très sincèrement et encore merci pour ce magnifique roman.
Marie Tremblay Arrière petite fille Laberge-Potvin
​
PS: Saluez Jean-Claude Larouche pour moi. Il est le frère du mari, Viateur Larouche, de ma cousine Michelle Verreault  :)

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D'Alma, Lac St-Jean à Alma, Georgia, USA /From Alma, Lac St-Jean to Alma, Georgia USA

6/4/2018

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Cherry et/and Marie
,An english version will follow the French one 😊
​
Depuis quelques jours, j’ai une graine dans le gaz. En fait, je m’ennuie de mon Québec, ne m’en veuillez pas, je m’ennuie de son froid et même de sa neige. Je m’ennuie de serrer dans mes bras, mes enfants, ma famille et mes amis.

Ne vous méprenez pas, je suis très heureuse ici avec mon mari mais parfois…

Ne pas travailler, ne pas avoir d’obligations journalières peut parfois devenir long et difficile. Demandez-le aux nouveaux retraités.

Aujourd’hui, assise dehors à lire, après avoir terminé mes tâches ménagères 😉 j’ai décidé d’aller faire un tour avec Valentin et Kaya. J’avais vu que la ville d’Alma, Georgia n’était pas très loin et j’ai décidé, bien nostalgiquement d’aller y jeter un coup d’œil.

À ma grande surprise, j’y ai découvert un « Welcome center ». C’était tellement beau que j’ai décidé d’y entrer.

À mon entrée, une gentille dame m’a demandé si elle pouvait m’aider. Je lui ai dit que j’étais née à Alma, Lac St-Jean, Québec, Canada et que j’étais entrée poussée par la curiosité. Elle était vraiment impressionnée d’apprendre l’existence de ma ville natale.

J’appris qu’Alma et son comté comptait environ 13 000 habitants et que c’était la capitale du bleuet ! Pour une fille du Lac St-Jean, d’Alma, imaginez ma surprise.

Cherry, ma gentille hôtesse, m’informa que ce magnifique bâtiment était une ancienne école construite en 1934, que la communauté avait sauvé de la destruction. Elle m’offrit ensuite d’en faire la visite ce que je m’empressai d’accepter.

En plus d’être un centre de bienvenue pour les visiteurs dans la région, le bâtiment abrite un fantastique centre communautaire pour les « seniors » de la région. J’ai été vraiment frappée par la grandeur de l’endroit et des commodités offerts aux personnes retraitées du secteur. Une bibliothèque, un centre d’ordinateurs, une salle d’artisanat et autres « crafts », une cuisine, une salle de danse ou autre. Vraiment, vivre ici, je me ferais un plaisir d’y venir 😊

Avant de partir, elle m’offrit généreusement un sac plein de « goodies » de petits articles à l’effigie de la ville d’Alma. J’y ai même trouvé un bleuet 😊

Son patron est venu me saluer et m’a demandé si j’accepterais qu’il me prenne en photo avec Cherry. Il me dit qu’ils la publieraient dans le « The Alma Times » Wow ! un journal au nom d’Alma. Trop cool!

Vraiment, ce fût un moment dont je me souviendrai toujours.

En sortant, je leur citai la devise de MA ville d’Alma : la ville de l’hospitalité et leur dit qu’ils pourraient tout aussi bien s’en servir car ils m’avaient accueillie comme de vrais Almatois!
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Cherry et/and Marie
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​For a few days now, I haven’t been feeling like myself. Actually, I miss my Québec. I miss its cold and even its snow. I miss hugging my kids, my family, my friends. Don’t get me wrong, I’m very happy here, with my husband, but sometimes…

To have no obligations, to spend your days not working, it might feel like a dream, but it can get hard and lonely sometimes. Just ask new retirees! 

Today, as I sat outside after completing my house chores 😉 I decided to go for a drive with Kaya and Valentin. I had seen that the city of Alma, Georgia, wasn’t that far and I decided, with a hint of nostalgia, to go and check it out. 

When I got there, I had the surprise of finding a « Welcome Center ». It was so beautiful that I decided to go in. As I did, a nice lady asked if she could help me. I told her that I was born in Alma, Lac St-Jean, Québec, Canada, and that I just decided to walk in to satisfy my curiosity. She was really excited to learn about the existence of my home town. 

I learned that Alma and its county was home to about 13 000 people, and that it was the capital of blueberry! As a girl from Lac St-Jean, from Alma, you can guess my surprise. 

Cherry, my delightful host, told me that this beautiful building was an old school, built in 1934, and that the community had saved it from destruction. She then offered to show me around, which I eagerly accepted. 

In addition to be a welcome center for tourists, the building also hosted a fantastic community center for the region’s « seniors ». I was really impressed by how big the place was and by how diverse where the activities proposed to the retirees of the county. A library, a computer room, a craft room, a kitchen, a ballroom, etc. Honestly, if I lived here, I would be spending a lot of time there. 

Before I left, she offered me a bag of goodies, small items representing the town of Alma. I even found a blueberry !

Her boss then came to see me and asked me if I was willing to take a picture with Cherry. He said that they would publish it in the town’s newspaper, « The Alma Times », Wow! An Alma newspaper! So cool!

It was really a moment that I would remember for the rest of my life. 

Before I left the welcome center, I told them MY Alma’s moto « The city of hospitality » and said that they could also use it here, because they had taken care of me just like the Almatois I knew and loved. 
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La mémoire, une faculté fascinante

5/12/2017

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La quête de mes ascendants va bon train. Mes pensées sont souvent diriger vers mes ancêtres, mon sujet de conversation préféré, des derniers mois, vous vous en doutez bien. 
Tellement de possibilités s'offre à moi, je m'éparpille un peu :)

Présentement, je suis à terminer la descendance de mes grands-parents maternels. J'essaie de retrouver tous mes cousins et leurs descendants, pas facile, surtout que ma mère était 13ième de famille. Grâce à Internet, toutefois, j'arrive à faire des découvertes très intéressantes. Je suis à ajouter toutes sortes de photos se rapportant à tout ce beau monde.

Alors, ce midi, plongée dans des recherches sur un homme qu'on appelait mon oncle, lorsque nous étions petits mais dont le nom de famille n'apparaît nulle part dans les ancêtres proches, une question me hante: Était-il vraiment parent? ou, était-ce seulement pour être poli puisqu'il était plus vieux ?

Ce midi, ma sœur me fait un appel vidéo avec notre maman. C'est toujours plaisant de la voir mais les sujets de discussion plutôt minces, sa mémoire à court terme lui faisant grandement défaut malgré que nous ayons découvert cet été que celle du passé est plutôt bonne, voir surprenante.. je décide  donc de tester la mémoire de ma mère.

Je lui pose donc la question, à savoir si elle se souvient de mon oncle René et tout de suite, elle s'exclame: Bien oui. Je lui demande s'il est parent avec nous et elle me dit: ''Oui, Il est le fils de ma tante du côté de ma mère, une Jean.'' Je cherche sur l'ordi en même temps. Comment s'appelait ta tante, elle n'en est pas certaine mais elle m'assure qu'elle était mariée à Stanislas Simard. Recherches fructueuses avec un avis de décès retrouvé, un fils de Stanislas, mariée à une Jean. Dans la nécrologie, les noms des parents sont cités ainsi que ses frères et soeurs... j'y retrouve les 2 oncles recherchés! Recherche encore, trouve acte de mariage de Stanislas, il est mariée à la soeur de ma grand-mère Jean!!! Conclusion, ceux que j'appelais ''mon oncle'' étaient vraiment mes petits cousins, parents au 5eme degré, du 2 au 3. Cool! 
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Je suis flabergastée !!! Finalement, la mémoire de ma mère est toute là, sauf pour savoir ce qu'elle a mangé il y a une heure :) Je dois absolument lui poser plus de questions :) Cela nous fait un sujet de conversation très intéressant.

​Merci maman xxx
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L' ancêtre

29/11/2017

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Si on vous demandait quel est le nom de votre ancêtre, que répondriez-vous? Il n’y a pas si longtemps, je répondais Pierre Tremblay et un peu plus tard, j’ajoutais : Robert Laberge, du côté de ma mère.

Le temps a passé et je me suis intéressée davantage à la généalogie. J’ai regardé plus en profondeur des documents appartenant à un oncle de mon père. Il avait une roue de paon et un livre lui correspondait. J’y découvris Abraham Martin, en fût étonnée et contente pour lui. J’aurais bien aimé avoir un ancêtre comme lui.

Encore plus de temps a passé et j’ai vieilli 😊 Je me suis encore plus intéressée à l’histoire. Je suis devenue membre de la Société de généalogie de Québec. J’y ai suivi assidument tous les cours à l’horaire pour la saison. Ce faisant, j’ai découvert la roue de paon en profondeur et soudain… j’ai eu une révélation. Pierre Tremblay n’était pas MON ancêtre, il n’en était qu’UN! Si je n’en enlève qu’une seule personne dans cette fameuse roue, je ne suis plus !!!

Juste vous faire remarquer que dans la 2ième génération, j’ai 2 ancêtres, mon père et ma mère, dans la 3ième , j’en ai 4 et ainsi de suite. Mais saviez-vous qu’après 11 générations, plus de 2000 personnes ont participé à ma conception! Ce qui veut donc dire que j’ai au moins 2000 ancêtres dans les 400 dernières années, pas pire non ? Moi, mais vous aussi bien entendu.  D'ailleurs, Abraham Martin est aussi un de mes ancêtres, comme mon grand-oncle 😊

J’ai terminé l’entrée complète de sept générations sur un logiciel de généalogie, Hérédis, et sur une roue de paon de papier. Toutefois plusieurs branches de mon arbre sont complétées sur plus de 14 générations.

J’avance bien mais je tombe parfois sur des choses qui piquent ma curiosité et je m’égare 😊Du genre; j’adore connecter les branches quand je reconnais des noms de famille. J’ai ainsi connecté ma sœur et son mari et ait fait parvenir ce document à leur fille de 18 ans. Je trouve ça cool de voir que le monde est vraiment petit, surtout au Québec. 

Alors, connaissez-vous vos ancêtres?

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Être une maman, c'est pour la vie

17/10/2017

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​Il y a 4 semaines, mon aînée, Amélie, se faisait opérer à la mâchoire. Elle a subi 3 chirurgies: ostéotomie Lefort 1, ostéotomie sagittale mandibulaire avancement et génioplastie, qui l'ont gardée sur la table d'opération 7h30 ! Inutile de vous dire que cela n'a pas été facile.
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Il était évident que je ferais tout en mon pouvoir pour être présente pour elle. Donc, Pierre et moi, sommes partis de la Virginie, vendredi le 15 septembre, direction Québec. Malgré quelques pépins, histoire de mettre un peu de piquant... nous sommes arrivés le 18 au soir.

J'ai rejoint ma fille à l'hôpital à 7h. Avant qu'elle ne traverse les portes de la salle de chirurgie; une petite photo pour le avant :) Opérée à 8h45, le matin du 19 septembre, Amélie ne reviendra à sa chambre d'hôpital qu'à 18h ! 

Mon cœur de mère s'est emballé lorsque je l'ai aperçue dans ce lit, branchée sur des machines, un masque à oxygène sur la bouche et, pour mettre une cerise sur le sundae,  une serviette sur les yeux, qui m'a semblé être un pansement à première vue ! Je ne comprenais pas! Était-ce ma fille? Y-avait-t-il eu un problème pendant la chirurgie? Je retournai sur mes pas pour m'assurer que j'étais dans la bonne chambre puis, un nouveau regard vers cette personne dans le lit... oui, c'est vraiment elle! C'est ma fille! Elle semble dormir. Je lui touche délicatement le bras et elle sursaute en ouvrant les yeux. Ne pas montrer ma peur, ne pas montrer que j'ai mal pour elle! 

Ai-je besoin de vous dire toute la douleur qu'elle ressentira ces prochains jours, semaines, voir mois? Souffrances terribles lorsque tout cela dégèlera! De plus, elle devra manger avec une seringue pour les 10 prochains jours. Par la suite, des purées légères constitueront ses repas pour au moins 2 autres semaines. Je salue son courage et sa détermination à subir cette intervention, même si elle me dit qu'avoir su, elle ne l'aurait peut-être pas fait! 

Aujourd'hui, 4 semaines plus tard, pratiquement plus rien n'y paraît, sauf lorsqu'elle sourit :)  là, on peut voir qu'il y a encore pas mal d'enflure. 

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Malgré tout, elle continue d'avancer. Elle a repris ses cours à la Maîtrise, une semaine après l'intervention et son travail de tutorat une autre semaine plus tard. Toutefois, son stress est énorme.

Nous devions aller dans le bois, le vendredi, après son opération. Je n'ai pas voulu la laisser seule avant le vendredi suivant...  Nous devions quitter le Québec, avant-hier... mais je ne pouvais me résoudre à partir. En effet, cette semaine elle a 2 rendez-vous, 1 avec sa chirurgienne et 1 avec son orthodontiste qui lui enlèvera enfin cette plaque qui recouvre ses dents et son palais. De plus, pour faire monter son niveau de stress de deux crans, 3 examens à sa maîtrise en maths. Comment puis-je la regarder, souffrante et stressée, me retourner et m'en aller?

Je n'ai pas pu m'y résoudre...

La vie faisant bien les choses, 2 des obligations de Pierre pour le travail ont été annulés après que j'ai eu pris ma décision de rester et de prendre l'avion pour le rejoindre :) 

Je peux donc prendre soin de ma fille encore pour une semaine ! Pourquoi pas y ajouter quelques petits agréments comme de voir les amis que je n'avais pas eu le temps de rencontrer!
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Passez une belle journée créative!

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Quand il faut déménager  d'un cottage à une fifth wheel

11/9/2017

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Déménager est une chose, réussir à faire entrer un cottage dans 320 pieds carré, en est une autre.

Maison vendue, conditions remplies, notaire 20 février pour libération le 1er mars 2017. Cela nous donne 3 mois pour partir. Vous me direz que c'est bon, mais n'oubliez pas que c'est la période des fêtes et que Pierre sera aux États-Unis le reste du temps.

1er décembre: mode désencombrement maximum. Une de mes amies, Liz, pour ne pas la nommer, m'a incitée à vendre mes choses plutôt que de les donner. Un très bon conseil, au bout du compte, cela nous aura permis de payer le déménagement.

J'ai vendu tout ce dont on ne se servait plus, du genre: tapis roulant, matériel de scrapbooking, livres, etc. 

J'ai donné à un OSBL pour la promotion de la lecture, l'équivalent de 5 bibliothèques de 30 pouces x 72 pouces. cela m'a fait beaucoup de bien.

J'ai jeté et j'ai recyclé beaucoup, beaucoup. À cette période de l'année, les bacs ramassés aux 2 semaines m'ont parfois obligé à emplir ceux de mes amis :)

J'ai collé des cartons sur le mur du garage, en m'inspirant d'une émission de désencombrement,: Appartement d'Anne-Marie, Appartement de Max, Appartement d'Amélie, Appartement d'Alexandre, Camp Comblay, Fifth Wheel (Cuisine, Espace créatif), Entreposage Appartement, Entreposage Bureau, Poubelles, Recyclage. Vous voyez le portrait.

Je me suis fait offrir de l'aide bien souvent, mais comment voulez-vous l'accepter quand vous devez passer item par item et vous demander quoi faire avec... Un travail de moine.

Chaque boîte terminée va s'empiler dans la bonne section. Je repasserai 3 fois dans mes boites pour la fifth wheel, évaluant qu'il y a trop de choses et que ça n'entrera pas; encore des ventes et encore des dons.

Ajouter à ce remue-ménage, un souper le 24 décembre au Lac-St-Jean, un dîner au Lac Massawippi le 25 et un dernier réveillon de Noël le 26 à la maison. Oui, oui, j'ai reçu le 26 avec un gros sapin naturel bien décoré. Décorations que j'ai par la suite partagées dans des boîtes pour mes 3 enfants. Ouf!

3 janvier:  les acheteurs aimeraient que nous libérions pour le 1er février. Euh? on a l'appartement le 16, le déménageur est réservé pour le 17. Après discussions, on offre de libérer pour le 19, s'ils acceptent de passer chez le notaire le 20 janvier plutôt que le 20 février. N'oublions pas que tant que ce n'est pas notarié, tout peut arriver.  Ils acceptent !!!

​Je passe en vitesse grand V pour finir d'emballer !!!
Et, comme dans tous les bons films, j'y suis arrivée.

Le 17 au matin, le camion de déménagement était devant la porte. J'ai été le contremaître de la journée; l'ordre d'embarquement dans le camion étant primordial car ce dernier devait procéder au débarquement à 2 endroits soit chez Anne-Marie et chez Max.

Je pourrais vous raconter tellement d'anecdotes sur ce déménagement, je ne vous mettrai qu'un vidéo :)

Premier voyage terminé, on retourne à la maison pour le deuxième voyage, cette fois à la fifth wheel et à l'entreposage de la compagnie. C'est à 22h30 que nous pourrons enfin nous asseoir "chez nous" dans la fifth wheel.

Vous pensez qu'on s'asseoit tranquillement pour un petit bout... c'est bien mal connaître mon chum!

La suite, une autre fois :)

Passez une belle journée créative !
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Chez nous; c'est l'endroit où l'on se stationne

2/9/2017

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Sur la route de Pierre et Marie; c’est vendredi, on déménage… 

Les fins de semaine de 3 jours sont, comme chez nous, très occupés dans les campings; cette fois-ci, pas de place pour nous héberger nulle part.

La propriétaire d’un client de Pierre nous a offert de nous installer dans son entrepôt.

C’est plus que parfait car il pleuvra les 2 prochains jours et le toit du slide out, lui, n’est toujours pas parfait 😊

Mon chum devait en profiter pour le réparer mais finalement il doit travailler sur l’ajustement des lasers de la machine VAB et ce, jusqu’à samedi soir. Je l’aiderai comme je peux et trouverai du temps pour lire et écrire aussi 😊

Espérons qu’il ne pleuvra pas trop la semaine prochaine ☹

Bonne fin de semaine créative!

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Patience et longueur de temps

17/5/2017

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On entend toujours dire d’investir dans l’immobilier… Je peux vous dire que dans le cas de mon chum et moi cela n’a jamais été productif.

Voici l’histoire de notre dernière vente de maison.

En avril 2014, nous avons mis en vente notre propriété de Ste-Brigitte-de-Laval. Un beau cottage dans un bel emplacement, dans une ville en plein essor et au prix du marché.  Vous vous dites, ils ont du faire la passe… et bien non, mais ce n’est pas le but de cet article.

Après 2 ans de visites infructueuses, de baisses de prix importantes et de déceptions, elles aussi  de plus en plus grandes, nous avons pris la décision d’essayer de la vendre par nous-même, Cela nous a permis de baisser encore le prix davantage n’ayant pas de commission à donner. C’était en mai 2016.

Nous avons reçu une offre conditionnelle à la vente de la maison des futurs acheteurs, dans la première semaine, évidemment à un prix moindre à notre demande. Avions-nous le choix? Quand tu veux vendre et partir pour continuer ta vie… pas vraiment. Nous l’avons donc accepté et continué d’espérer.

En novembre, toujours pas de vente ☹ 

Un matin, une demande de visite. Alors, encore une fois, on se retrousse les manches pour faire un ménage de maison impeccable. C’est grand une maison de 2 étages et sous-sol aménagé! En plus, avec 2 chiens qui y vivent, pas le choix de s’y mettre intensément…

Tout le monde dehors, autant humains que chiens… je demeure seule à faire visiter.

L’espoir fait vivre, il faut penser positif mais en même temps, quand ça ne fonctionne pas, on tombe de plus haut. Je deviens de plus en plus perméable aux commentaires et aux Oh! et Ah!

Ils ont une maison, pas encore en vente, m’apprennent-ils. Ils ne font que se promener, ils en ont visité une autre hier…

Voilà, ils sont partis et on passe à un autre appel.

Le soir même, questions à répondre de la part des visiteurs! De plus, si les réponses sont adéquates, demande d’une seconde visite, après demain. Pas de stress, je n’oublie pas qu’ils ont une maison à mettre en vente aussi.

Deuxième visite, tout roule !!! Ils vont nous rappeler ce soir…

Ils nous rappellent… et veulent nous voir, pour nous faire une offre!!! No stress, ils doivent mettre leur maison en vente 😊

Nous voici, assis à la table de cuisine, moins de 5 jours, après la première visite, pour recevoir cette offre NON CONDITIONNELLE ! Ils veulent juste vérifier que le toit ne coule pas et un test d’eau pour le puits. Nous sommes sans voix.

L’offre est semblable à la première mais nous devrons quitter pour le 1er mars! Nous sommes à la mi-novembre. On ne peut pas refuser, on attend ce moment depuis 31 mois!!!

Toutes les conditions se remplissent, d’un côté comme de l’autre.

C’est vrai ! on a vendu. Il faut, maintenant, tout emballer!
 
Je savais, j’espérais, que ce jour arriverait mais je n’y crois presque pas!

... à suivre

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    Marie Comblay


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    Comblée par la vie, mon nom de famille et celui de mon mari, m'ont même permis de devenir ComBlay.

    La vie est remplie de petits plaisirs qui ne demandent qu'à être découverts et appréciés

    J'espère que vous trouverez quelque chose qui déclenchera en vous une vague créative.
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